Détails du dossier bac (Année 2014/2015)

(Mise à jour pour la session 2018, suivre ce lien)
(et notre article 2018 qui présente l'épreuve orale est ici)

Rappels:
  • Consultation des brouillons du carnet de bord par les enseignants entre le 06 et le 13 mai.
  • Remise définitive des carnets de bord (reliés, pas pochettes plastique!) le mercredi 20 mai, dernier délai.
Rappel des éléments attendus dans le dossier:

COMMENT CONSTITUER VOTRE CARNET DE BORD ?

. Il sera composé de 10 pages et de parties distinctes.
. Pour chaque étape du dossier, on fera le lien avec les éléments proposés par l’intervenante et par les professeurs.
. On fera aussi le lien avec la contrainte de l’année.

 a) La note d’intention du projet d'année = ½ page

. elle sera personnelle (exprimée selon votre point de vue) même si l’intention est commune au groupe.
. elle présentera avec précision : la contrainte de l’année, votre projet, l’intention du projet et votre séquence.
. dans la conclusion apparaîtra une explication sur la problématique de l’adaptation d’un récit au cinéma.

b) Le scénario et le découpage technique = ½ page

c) Les étapes du tournage et du montage 

Elles seront présentées selon un point de vue personnel et on fera figurer dans cette partie :
. les raisons du choix des acteurs
. les raisons du choix des décors
. les raisons du choix de mise en scène
. les raisons du choix des groupes

d) Le bilan du projet

. il sera développé et personnel, toujours en lien avec les 3 composantes qui suivent :
. contrainte de l’année (adaptation), implication personnelle dans le projet, bilan personnel.
. on ne fera pas figurer de photographies illustratives.

e) La question de cinéma = 3 à 4 pages

. cette partie fera apparaître obligatoirement une question en lien avec la contrainte de l’année et donc elle portera sur l’adaptation d’une œuvre littéraire écrite au cinéma, sur le devoir de mémoire, sur le respect des intentions de l’auteur, sur les lectures d’images faites en classe cette année :

( Barton Fink – l’inspiration, l’écriture cinématographique et les difficultés qu’elle pose à un scénariste-,  Germinal, La guerre des mondes –la transposition,  le détournement leurs codes, leurs enjeux).

. elle pourra faire apparaître 2 questions complémentaires dont : la question du point de vue, les raccords majeurs, la musique, les courts métrages expérimentaux (qui inventent des formes nouvelles), des notions évoquées l’an passé.

f) Autres expériences de cinéma

. on pourra évoquer :
. la rencontre avec Pierre Dulaine (Dancing in Jaffa)
. les films visionnés dans le cadre de LYCEENS AU CINEMA (L’invasion des profanateurs de sépulture, Incendies, La vierge, le copte et moi).
. l’écriture de critiques de films
. l’émission Le masque et la plume.

g) Les annexes

. elles peuvent se présenter sous la forme des documents suivants avec des explications sur votre choix :

. des extraits du découpage technique de votre projet
. des extraits du story-board de votre projet

. des photographies de vos repérages, de votre tournage.




Fin de tournage (Projet lycée, avril 2015)

Scénario et découpage technique bouclés, les élèves ont achevé le tournage le mercredi 08 avril .

Voici quelques instantanés du travail des différents groupes. Ceux qui ont lu le livre peuvent commencer à repérer les séquences du récit que les élèves ont choisi d'adapter.












Voir aussi:
-Planning de tournage du 01 avril
-Planning de tournage du 25 mars


Découpage technique du projet d'année (2014/2015)

Après avoir rédigé leurs intentions et leur scénario les élèves ont réalisé le découpage technique de leur projet. Leurs premières réflexions ont été présentées à l'auteur qui était en déplacement à Contrexéville en novembre pour le "Salon du livre jeunesse". Il a répondu par mail à leurs questions.

Les travaux de tous les groupes, rassemblés, forment un dossier de 28 pages qui a été distribué à tous les acteurs et qui a servi de base aux différentes équipes de tournage (Tournage à partir de mars et qui s'est achevé le 08 avril). Le film terminé est disponible sur ce blog.

Voici des extraits du découpage technique (Pour les élèves qui souhaitent récupérer la version complète pour leur dossier bac, le document en PDF est disponible sur l'ENT):


























Échange avec Didier Daeninckx sur l'adaptation d'un de ses livres

Le 23 février 2015, l'auteur a pris le temps de répondre aux questions posées par les élèves au moment de l'écriture de leurs scénarios, voici le courriel qu'il leur a transmis.

A propos de la description des personnages.

Les élèves: Vous les décrivez peu. Nous avons beaucoup hésité sur le choix du comédien.
Comment voyez-vous Jean ?

Didier Daeninckx: Je ne décris pratiquement jamais mes personnages physiquement. Ils se définissent par leur comportement, par leurs actes, par leurs gestes, leur manière de parler.

Je laisse au lecteur la liberté de les dessiner dans son imagination à partir de ces seules indications.

A propos du premier acte de résistance de Jean.

Les élèves: pour nous, Jean est un personnage qui hésite à s'engager ...
Est-il un héros ou un homme ordinaire ?

Didier Daeninckx: C'est un homme ordinaire qui va faire des gestes simples sans trop savoir, sans trop comprendre que ces gestes là vont lui faire franchir une frontière. Résister n'est pas caractérisé par une posture héroïque mais par un choix de solidarité. On choisit son camp. Et c'est ce premier geste qui va conduire Jean dans la Résistance.

La scène de l'imprimerie.

Les élèves: Vous faites le choix de ne pas montrer ce qui se passe à l'étage, notre choix est de le montrer.
Pouvez-vous nous expliquer le vôtre ?

Didier Daeninckx: C'était simplement pour ajouter du mystère et accentuer cette impression que les personnages ne dominent pas leur destin.

La déportation de Jean.

Les élèves: Nous avons pris le parti de faire partager les émotions de Jean sans mise en scène, en créant des impressions (lumières, contrastes, bruits).
Que pensez-vous de ce choix ?

Didier Daeninckx: Cela rejoint pour moi la première réponse à vos questions, cette manière de poser les choses sans artifice, sans psychologie au premier degré.


Sur le personnage de Quinioux, l'avocat général.

Les élèves: Qu'aurait-il perdu en ne truquant pas le procès ?

Didier Daeninckx: Quinioux est un homme de son temps: il l'épouse quel que soit le maître. En 1943, il se met au service des nazis, se fait discret entre 1944 et 1947 quand la Résistance s'amplifie  puis quand elle participe à la renaissance de la République. Puis il comprend, en 1947-48 que la donne change une nouvelle fois. Les Alliés contre le nazisme s'opposent dans ce qui va devenir la "guerre froide". Le bloc "occidental" fait face au bloc "communiste". Quinioux se saisit de cette opportunité historique pour effacer son passé en trafiquant celui de ses adversaires. Il ne pense pas à ce qu'il aurait à perdre mais seulement à ce qu'il a à gagner.

La mort de Lucien, la vengeance de Jean.

Les élèves: Nous avons choisi de terminer notre film sur la phrase : << Mon père n'est pas un assassin>> et de ne pas montrer la vengeance de son père.
Que pensez-vous de ce choix ?

Didier Daeninckx: J'ai écrit le livre en 1988-1989, au moment où on commémorait le bi-centenaire de la révolution de 1789, et j'ai donc terminé mon roman sur l'assassinat d'un centenaire…

A propos de la transmission.

Les élèves: Très vite la question de la transmission s'est imposée. D'où le choix de représenter Marc Blingel sous les traits d'un journaliste en retraite qui propose au narrateur de continuer l'enquête.
Ce choix concorde-t-il avec votre intention de transmettre ?

Didier Daeninckx: J'avais choisi de faire de Marc un jeune homme d'un peu plus de vingt ans pour qu'il soit en écho avec ce qu'avait été Jean Ricouart au moment de son engagement.

Les élèves: Comment travaillez-vous aujourd'hui pour obtenir ces informations sur l'Histoire ?

Didier Daeninckx: Je lis beaucoup de livres, de revues, de travaux historiques, et certains faits retiennent mon attention. Ensuite, je creuse ! Je viens de terminer un ouvrage, Caché dans la maison des fous, qui évoque le fait que le poète Paul Éluard, recherché par la police française et la Gestapo, s'est planqué pendant 5 mois dans un hôpital psychiatrique, en Lozère, avec son épouse. La poésie sauvée par la folie : j'ai l'impression que ce simple fait en dit beaucoup sur une époque.

Critiques de films (3ème trimestre 2014/2015)

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