Ce travail, important préalable à la cohérence du projet, sera présenté à Didier Daeninckx en novembre lors du salon du livre jeunesse de Contrexéville.
Groupe « 1er acte résistance, la résistance du pot de
graisse»
Membres du groupe: Amélia, Hannah,
Carine, Marine, Lisa, Clara, Tasnime.
Résumé : Jean est un
jeune homme de 17 ans qui n’a pas d’expérience. On lui demande s’il veut entrer
dans la résistance. Cette demande le perturbe, il réfléchit. Comment lui, un
adolescent pourrait aider à lutter contre les Allemands ? En même temps,
ça lui semble être une évidence : Il faut agir pour ne pas devenir de
simples objets, des outils aux mains des occupants. Soudan va précipiter les
choses en lui demandant de saboter des wagons qu’ils sont censés réparer dans
l’usine. Jean décide de lui faire confiance car c’est un adulte et un résistant
qui a de l’expérience. Jean est paniqué mais agit, mettant de côté sa
réflexion.
Intentions
: Notre intention est de montrer un adolescent qui
fait le choix d’entrer en résistance. Un jeune homme qui sent qu’il faut
résister mais qui ne sait pas comment. Nous voulons montrer l’action. D’abord
en montrant des gestes du travail en usine. Mais aussi en jouant sur la tension
lors du sabotage. Nous voulons aussi montrer le questionnement de Jean par des
scènes où il semble réfléchir, rêver, s’interroger, douter.
Groupe Imprimerie, un autre acte de résistance ?
Membres du groupe: Paul, Victor.
Résumé :
Couture entre dans une
cave où jean est seul et reclus dans le noir. Lorsqu'il le repère assis contre
un mur, il lui sert la main et lui explique le plan. Jean devra donner son
pistolet à Marie qui lui rendra le lendemain près de l'imprimerie qu'il
rejoindra à vélo. Jean a un vélo cassé mais s'amuse tout, de
même avec insouciance sur celui-ci. Il rejoint Marie qu'il attend. Elle marche
au loin et passant plus tard devant lui, elle lui tend rapidement l'amie cachée
sous un foulard. Ils se regardent amoureusement puis Jean repart pour s'arrêter
plus loin Couture est derrière lui. Après de courtes dernières consignes, ils
rentrent dans l'imprimerie où se trouve une employée. Ils la menacent et récupèrent des coupons mais ils sont dédiés à des
chaussures pour enfant. Puis, alors que Couture monte à l'étage, Jean attend
avec l'employée en otage et se sent perdu. Ils entendent un coup de feu suivi
du nom de Raymond et Jean laisse s'échapper celle-ci. Elle revient avec dans le
dos le pistolet de Couture quelques secondes après. Puis, on revient au déroulement du meurtre, quand Couture monte à l'étage.
Il passe la porte et monte des escaliers pour appeler Fernagut. Il s'est
enfermé à clé dans son bureau. Couture lui explique pourquoi il tue Fernagut
qui en fait est son oncle adoptif. Il tue Fernagut à travers la porte. Couture
redescend, croise l'employé et un peu avant de repartir avec Jean, il lui dit
qu'il ne s'est rien passé
Intentions : Nous avons décidé d'utiliser la notion de
point de vue pour représenter l'action dans l'imprimerie de deux points de vue
différents. Premièrement celui de Jean, qui est perdu, dépassé par la situation,
puis ce qui ce passe entre Fernagut et Couture.
Groupe « Arrestation et déportation»
Membres du groupe: Linda, Sophiérika, Baptiste, Quentin, Sofiane,
Théo.
Résumé : Jean sort de
chez le facteur et se promène dans la rue jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par
la milice. Il reçoit un coup et reste assommé jusqu'à son réveil en prison
après la torture. Il y reste quelques temps et y rencontre Gruwez, on entend
alors la serrure de la porte se déverrouiller et Jean se retrouve dans le wagon
jusqu'à son arrivée au camp.
Intentions
: Notre intention est de faire passer les émotions
de Jean grâce aux jeux de son et de lumière. Nous avons choisi d'adapter le
passage de la déportation de Jean car nous voulons essayer de transmettre les
émotions du personnage et de faire ressortir la notion d'espoir à travers des
jeux de lumière notamment dans la scène du wagon qui se passe dans l'obscurité.
Nous devons nous concentrer sur les dialogues, la musique et les bruitages qui
vont jouer un rôle déterminant.
Groupe « Procès, Jean
condamné »
Membres du groupe: Guillaume, Maxime.
Résumé : Suite à l'entrevue avec l'avocat, Jean est condamné à
sept ans de prison.
Intentions :
Après la seconde guerre mondiale, la France doit
se reconstruire suite à une période noire. La collaboration avec l'Allemagne
Nazie a laissé des traces très profondes dans l'esprit des français.
La libération cherche à apporter un jugement sur
l'attitude que chacun à pu avoir.
Toutefois cette période se révèle
complexe vis à vis du rôle de chacun face à l'occupation allemande, comme le
décrit Daenninckx dans son roman: La Mort n'oublie personne. Les frontières
entre le bien et le mal semblent même parfois s'éstomper. C'est ce qu'on
ressent dans la scène de l'imprimerie Fernagut, où Jean est surpris du coup de
feu qu'il entend au premier étage.
On peut difficilement s'imaginer comment gérer le
choix qui se présentait à chacun. Est-il
possible de juger quelqu'un qui est resté passif ? Que faut-il reprocher à
quelqu'un qui s'est engagé mais qui s'est retrouvé dépassé par la situation? Comment la population doit-elle affronter
ces actes ?
Ce
court-métrage souhaite revenir sur certains jugements expéditifs qui ont pu être faits après la guerre. Dans
le livre cela fait référence au procès manipulé par Quinioux (qui souhaite
cacher son passé trouble).
Du fait des informations cachées sur Couture, le jugement
final est très lourd pour Jean et aura des conséquences dramatiques pour sa
famille. En adaptant le roman de Daeninckx nous allons essayer d'exercer un
regard critique sur ce "procès" tout en étant dans le contexte de
l'époque.
Encore
aujourd'hui les tribunaux sont fermés aux caméras pendant les procès. C'est
pourquoi nous imaginons utiliser quelques dessins. La technique du dessin
impose une reflexion sur ce que l'on dessine et inviterait à une prise de recul
pour le spectateur. Nous souhaiterions plusieurs allusions a différents procès
marquants de l'histoire qui ont été injustes, non objectifs. Par exemple le
procès de Galilée (1633) avec un symbole comme le globe et un numéro de "L'aurore" pour rappeler l'affaire Dreyfus.
La mise en scène tâchera de rappeler la salle d'un tribunal
pour être dans le respect de la réalité, et faciliter la compréhension du
spectateur.
Didier
Daeninckx n'a pas développé le dialogue dans la salle de tribunal, il décrit le
procès. Pour faciliter la compréhension du spectateur on souhaite créer quelques
dialogues. Mais afin de respecter l'écriture de l'auteur sur cet épisode, nous
souhaitons en minimiser la présence, d'autant plus que cela peut témoigner des
difficultés de communications entre les protagonistes de la scène.
On espère faire ressentir une ambiance de huis-clos, très
confinée avec des plans rapprochés sur les personnages.
Groupe « Mort de Lucien : Un assassinat peu commun »
Membres du groupe: Maud, Mona, Adrien, Martin, Vincent.
Résumé :
Les élèves d'un
lycée jouent au foot pendant que Lucien lit, seul. Un élève le provoque, il ne
répond pas.
La sonnerie
retentit, les élèves se rassemblent, à l’exception de Lucien, et vont en cours.
Lucien surprend une conversation à son sujet, ce qui le fait craquer. Il sort
de l’établissement.
Dans l’école on
ne s’inquiète pas, au départ, de la disparition de Lucien. Un surveillant part
finalement à sa recherche. Il retrouve le corps du jeune garçon. Le surveillant
efface le message laissé par Jean avant d’accomplir son geste: “Mon père
n’est pas un assassin”.
Intentions :
- Montrer
la solitude et l’isolement de Lucien face à ses camarades qui lui sont
hostiles
- Montrer
qu’il écrit ce qu’il n’a jamais pu dire : “mon père n’est pas un assassin”
et que cela doit être su par chacun d’entre nous.
Groupe « Transmission journaliste, auteur, élèves »
Membres du groupe:
Emilie, Maëlle,
Benjamin, Enzo, Paul.
Résumé :
SEQUENCE 1 / INT. JOUR. BUREAU DU JOURNAL.
Le
jeune journaliste (Didier Daeninckx ?) reçoit un appel de la part d'un
ancien journaliste retraité qui lui fait part de sa requête. En effet, le vieil
homme lui dit qu'il veut lui remettre une enquête qui n'a pas été finie par ce
dernier. Il finit l'appel en lui disant que par manque de temps, il passera à
son bureau en coup de vent. Quelques minutes plus tard, le vieux journaliste
arrive au bureau de Didier. Le senior lui donne une mallette qu'il dépose sur
la table et, après avoir échangé quelques mots, comme il l'avait annoncé, il se
retire au plus vite. Après ce court entretien, le jeune journaliste ouvre la
mallette et il en sort une chemise sous laquelle se trouvaient de nombreux
documents manuscrits. Il s'empresse de l'ouvrir et tombe sur une feuille
manuscrite sur laquelle est inscrite l'adresse d'un café proche.
SEQUENCE 2 / INT. JOUR. UN CAFE. BRUITS CLIENTS
16
heures, Didier se trouve au café indiqué sur le papier. Après avoir commandé un
café au serveur, il s'assoit, ouvre le dossier.
Le
serveur revient avec le café. En se penchant pour attraper le portefeuille qui
se trouve dans la poche de sa veste, Didier fait tomber le dossier, répandant
son contenu sur le sol. Le serveur et le journaliste se penchent tous deux pour
ramasser les pièces du dossier. Le serveur ramasse alors une photo sur laquelle
figure un petit garçon. Le serveur donne la photo au jeune qui la regarde.
Retour en arrière.
SEQUENCE 3 / INT. NUIT.
DOMICILE auteur, LUMIERE ORDINATEUR, SILENCE,
TOUCHES CLAVIER ACTIONNEES.
PLAN ECRAN / FIN REDACTION ROMAN MAI 2015.
Intentions :
- Mettre
dans l'ambiance du journalisme.
- Mettre
en place l’intrigue.
- Ramener
le récit à aujourd'hui, montrer le besoin de ne pas oublier cette période
(devoir de mémoire).
- Mise
en abyme, en faisant apparaître un lien entre cette histoire et notre
travail d’adaptation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci d'avoir consulté notre blog.
Vous pouvez aussi rajouter un commentaire...